Dans une enquête menée du 18 au 24 novembre dernier par l’Ifop pour le magazine Marianne, les jeunes de 18 à 30 ans étaient interrogés sur leur représentation du travail. Or, malgré les secousses vécues ces dernières années avec la montée des incertitudes, l’irruption du désœuvrement dans les vies lors du Covid 19, ou encore les débats sur le revenu universel, il s’avère que cette tranche d’âge est toujours très convaincue par la valeur du travail : 84 % des jeunes pensent qu’il est important, juste derrière la famille et les loisirs. Et ceci autant chez les cadres que chez les ouvriers non qualifiés. Mais pour eux, il doit s’agir d’un travail d’abord producteur de revenus, plutôt que de satisfaction affective (50 % des jeunes estiment qu’il faut se sentir détaché de son travail, contre 32 % des travailleurs en population générale). Cynisme ou principe de réalité dans à un monde où il faudra être plus fort face aux autres ?