A l’occasion de son dernier bureau élargi qui se tenait fin novembre à Paris, l’Assemblée des départements de France (ADF) a relevé le défi de mettre en place un « Fonds de solidarité entre les départements ». Dans ce cadre, les départements prévoient de contribuer via leurs propres ressources à hauteur de 250 millions d’euros en péréquation horizontale au profit des plus fragiles d’entre eux. « Il est donc indispensable que l’Etat contribue également pour 250 millions par la péréquation verticale au lieu des 115 millions seulement annoncés », estime Dominique Bussereau (photo), président de l’ADF et du Conseil départemental de Charente-maritime. Selon lui, « il est en effet paradoxal que le créancier local paie plus que le débiteur national ! ». Reste encore à déterminer si l’Etat saura se montrer sensible à cet argument.