Organisée par l’Inserm et l’ANRS depuis 1970, l’enquête « Contexte des sexualités en France » a rendu les conclusions de sa 4e édition dans un rapport publié mi-novembre.
Nourrie par des entretiens auprès de 31500 personnes de 15 à 89 ans, elle fait apparaître des évolutions marquées par rapport aux éditions précédentes.
Une baisse de la fréquence des rapports
Si les résultats témoignent d’une diversification des pratiques (dans le type d’actes et la multiplication des partenaires, y compris avec un recours plus fréquent à l’homosexualité), ils montrent également une baisse de la fréquence moyenne.
Ainsi, les femmes déclarent avoir en moyenne eu 6 rapports lors des quatre dernières semaines contre 8,6 en 2006, et les hommes 6,7 contre 8,7.
Une baisse d’activité, selon les chercheurs, due en partie à la diminution des couples au profit du célibat.