La perspective de fusion des aides sociales, ou plus précisément des « prestations de solidarité », au sein d’un revenu universel d’activité (RUA) a été annoncée par le président de la République à l’automne 2018. Une récente note du rapporteur général à la réforme du revenu universel, Fabrice Lenglart (photo), en esquisse les premiers contours. Parmi les pistes envisagées, il s’agirait notamment de fusionner le RSA, la prime d’activité et les aides pour le logement (APL), « dans un système commun ». Plus contestée, l’intégration de l’allocation adultes handicapés (lire Handicap : les Français attachés au maintien de l’AAH) dans le futur RUA pourrait être également à l’ordre du jour. La question du futur RUA pose encore la question du sort réservé aux moins de 25 ans disposant de peu de ressources. Fabrice Lenglart insiste à ce sujet sur la nécessité que « son coût soit maîtrisé au regard de son efficacité dans la lutte contre la pauvreté ». En clair, éviter les effets d’aubaine si l’on ne prenait pas en considération le soutien apporté aux jeunes par leur famille. A suivre.