3,00€
La radicalisation religieuse, et tout particulièrement ces dernières années la radicalisation islamiste, est un phénomène que les pouvoirs publics peinent à appréhender. Une radicalisation qui, dans le moins mauvais des cas, est le terreau du communautarisme et, dans le pire des cas, la racine des attentats qui secouent régulièrement le monde et la France en particulier ces dernières années. “Comment mobiliser dans notre société les anticorps qui permettent de réagir ? questionne Muriel Domenach, secrétaire générale du Comité interministériel pour la prévention de la délinquance et de la radicalisation. Nous devons abandonner l’espoir irréaliste d’une déradicalisation, au sens de la déprogrammation ou de la reprogrammation, d’un être humain. Cela ne fonctionne pas”. Puisqu’intervenir après le basculement dans une idéologie mortifère est, en effet, complexe, il faut, selon l’expression, “prendre le mal à la racine”. C’est l’approche qu’a initiée avec discrétion et humilité, la Faculté libre d’études politiques et en économie solidaire, Flepes-Initiatives, en partenariat avec la Faculté de théologie protestante (FTP) de l’Université de Strasbourg et l’association strasbourgeoise SOS Aides aux Habitants (voir encadré)…