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Lors du congrès national de l’Association des maires ruraux de France (AMRF), le 23 septembre dernier, s’est exprimé comme jamais un grand malaise sur les réformes engagées en direction des élus locaux. Tous les attributs de la fonction de maire semblent remis en question. Ceux-ci n’ont plus le choix de leurs territoires d’action, puisqu’on leur impose à travers la loi NOTRe des intercommunalités autoritaires, bâties sur des critères économiques fort éloignés de la réalité humaine. Ils n’ont plus d’autonomie fiscale. Et la suppression de la taxe d’habitation s’avère lourde de conséquences sur le maintien d’un rapport étroit entre les habitants et les élus locaux. Ils n’ont plus le choix de leurs projets, puisqu’on les contraint à rester dans des enveloppes financières décidées par l’êtat. La gravité de la situation a donc conduit Le Jas à aller sur le terrain, rencontrer des maires de l’Allier, un maire des Bouches-du-Rhône et le président de l’Association des maires ruraux de France (AMRF). Dans ces trois cas, on entrevoit la même crainte : celle de l’affaiblissement de la République, car ce sont bien les maires qui expriment concrètement et quotidiennement la conception la plus noble de la politique.