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À la surprise générale, Emmanuel Macron a placé cette rentrée politique sous le thème de la question migratoire. “Nous n’avons pas le droit de ne pas regarder ce sujet en face”, a-t-il déclaré devant les députés de la majorité mi-septembre en soulignant qu’il estimait que le droit d’asile était de plus en plus détourné de sa finalité. “Pour pouvoir accueillir tout le monde dignement, on ne doit pas être un pays trop attractif”, complétait-il sur Europe 1. À la clef, un durcissement envisagé de la politique migratoire, notamment en direction des arrivants de pays considérés comme “sûrs” (Albanie, Géorgie…). Parmi les pistes envisagées : la diminution de l’allocation de demandeur d’asile, de nouvelles mesures d’expulsion des étrangers en situation irrégulière, la création de places supplémentaires dans les centres de rétention administrative, le développement de l’aide au retour volontaire, des contrôles plus poussés lors des délivrances des titres de séjour pour un motif familial en France ou encore l’évaluation de l’aide médicale de l’État. Cette dernière assure un accès aux soins pour quelque 318 000 personnes étrangères en situation irrégulière…