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Parce qu’en 2060, un tiers des Français aura plus de 60 ans et que les plus de 85 ans seront près de 5 millions (contre 1,4 million aujourd’hui), la question du soutien à l’autonomie est plus que jamais d’actualité. Si la loi du 28 décembre 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement va dans le bon sens, beaucoup reste à faire en raison notamment de la nécessité d’adapter les réponses à des besoins de plus en plus complexes.
C’est la raison pour laquelle, l’innovation est au cœur des préoccupations des acteurs en charge du soutien à la perte d’autonomie. Et leurs initiatives s’avèrent de plus en performantes. C’est le cas notamment du service de jour itinérant de l’association Soins & Santé (Fehap) qui offre une alternative aux seniors qui souhaitent rester à domicile tout en bénéficiant de services de soin à l’extérieur.
Le foyer d’accueil médicalisé de l’ADMR du Doubs s’appuie sur un projet éducatif pensé pour favoriser l’autonomie des autistes adultes au quotidien.
La Croix-Rouge française vient d’offrir à ses établissements la possibilité d’utiliser des bracelets d’autonomie et de géolocalisation pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.
À Marseille, les centres sociaux expérimentent avec succès des “Tables de Quartier”, véritable lieu de mobilisation citoyenne. Au Vigan (Gard), l’association R(d’)Evolution (Reness) gère une ressourcerie où l’éducation à l’environnement est organisée.
La Ligue de l’enseignement et la Maison Pour tous de Marseille proposent quant à elles une formation à la langue française pour les adultes ayant des difficultés linguistiques.
Les pratiques présentées dans les pages suivantes en attestent : les associations sont un laboratoire d’idées et leurs contributions indispensables.