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  • Territoire zéro chômeur : l’expérience a fait ses preuves (236)

    3,00

    Rappelons que c’est un véritable changement de paradigme qu’a provoqué la loi du 29 février 2016 relative à l’expérimentation territoriale, visant à résorber le chômage de longue durée. En effet il s’agit de tester un certain nombre de postulats nouveaux sur l’emploi, comme “personne n’est inemployable, pour peu que l’emploi soit adapté”, “si les emplois manquent, ce n’est pas en revanche le travail qui manque face à un nombre considérable de besoins non satisfaits”, “le coût d’un chômeur est supérieur à celui d’un Smic”, et “il faut donc mobiliser les coûts du chômage pour financer des emplois sur des activités nouvelles”. Le législateur a donc repris à son compte les arguments de Laurent Grandguillaume, président de Territoires zéro chômeur de longue durée (voir l’interview ci-contre), qui a pu lancer son expérience. Son association a pu ainsi s’engager dans dix régions de France, avec la création de dix “Entreprises à but d’emploi” (EBE). La première a ouvert ses portes en janvier 2017 à Mauléon dans les Deux-Sèvres…

     

  • Fonction publique : Réformer pour innover (236)

    3,00

    Assouplir les règles de recrutement Le projet de réforme peut paraître utile lorsqu’il cherche à “diversifier les viviers de recrutements”. En effet, la fonction publique pourra embaucher davantage de contractuels, qui n’ont pas le statut de fonctionnaires et qui représentent déjà environ 20 % des effectifs (900 000 CDD sur 5,5 millions d’agents publics). Et plus précisément encore, pour “s’adjoindre de nouvelles compétences issues du privé commercial et associatif”, ces nouveaux contractuels auront notamment accès aux emplois de direction de l’état, des collectivités territoriales et des établissements de la fonction publique hospitalière. Par ailleurs, en ce qui concerne les postes à haute responsabilité, qui jusqu’à présent étaient majoritairement réservés aux énarques, sur le modèle du secteur privé, un nouveau type de contrat à durée déterminée est créé : le “contrat de projet” pour des missions spécifiques. Il est valable pour une durée qui peut aller d’un an à six ans. Enfin, le projet prévoit également des mesures pour renforcer la mobilité au sein de l’administration, avec même la possibilité d’un détachement d’office c’est-à-dire autoritaire. Ces diverses propositions mériteraient donc d’être analysées avec bienveillance, car la diversification des profils des cadres de l’administration ne peut qu’impacter favorablement la capacité d’innovation des collectivités publiques…

  • JAS 236

    7,00
    SOMMAIRE DU N° D’AVRIL 2019
    ACTUALITÉS POLITIQUES
    5 – Édito
    6 – Le mois du social
    10 – Socialement indiscret
    14 – Dossier – Fonction publique, réformer pour innover
    20 – Fraternité – Développement durable
    22 – Invité du mois – Patrick Braouezec, président de Plaine Commune
    24 – Social sans frontières
    27 – Cahier spécial – Innovation locale, suivez le Nord
    BONNES PRATIQUES
    36 – L’autonomie en actions : évaluation et prévention de la perte d’autonomie. Vers des pratiques plus coordonnées ?
    ACTUALITÉ DES MÉTIERS
    38 – Décryptage – Protection de l’enfance. L’incontournable contribution des Adepape
    42 – Décryptage – Territoires Zéro Chômeur : l’expérience a fait ses preuves
    46 – Les coups de cœur du Jas
    50 – Agenda
  • Une formation hybride contre la radicalisation (JAS 235)

    3,00

    La radicalisation religieuse, et tout particulièrement ces dernières années la radicalisation islamiste, est un phénomène que les pouvoirs publics peinent à appréhender. Une radicalisation qui, dans le moins mauvais des cas, est le terreau du communautarisme et, dans le pire des cas, la racine des attentats qui secouent régulièrement le monde et la France en particulier ces dernières années. “Comment mobiliser dans notre société les anticorps qui permettent de réagir ? questionne Muriel Domenach, secrétaire générale du Comité interministériel pour la prévention de la délinquance et de la radicalisation. Nous devons abandonner l’espoir irréaliste d’une déradicalisation, au sens de la déprogrammation ou de la reprogrammation, d’un être humain. Cela ne fonctionne pas”. Puisqu’intervenir après le basculement dans une idéologie mortifère est, en effet, complexe, il faut, selon l’expression, “prendre le mal à la racine”. C’est l’approche qu’a initiée avec discrétion et humilité, la Faculté libre d’études politiques et en économie solidaire, Flepes-Initiatives, en partenariat avec la Faculté de théologie protestante (FTP) de l’Université de Strasbourg et l’association strasbourgeoise SOS Aides aux Habitants (voir encadré)…

  • Désarroi des Français : le travail social à la rescousse (JAS 235)

    3,00

    Dans un article publié dans Ouest-France le 12 mars 2019, Pierre Méhaignerie, maire de Vitré, rappelle que : “Après le pain et l’eau, le plus grand besoin de la personne c’est le besoin de considération. Ce sentiment de n’être rien aux yeux des élites, ces impressions de dévalorisation, constituent les éléments dominants dans la crise des Gilets jaunes”. Et Pierre Méhaignerie n’est pas le seul à le penser. Au-delà d’une demande de plus grande justice fiscale et sociale, le mouvement des gilets jaunes exprime un fort besoin de reconnaissance et de dignité, de la part de salariés modestes et de retraités à faibles revenus ayant en commun le sentiment de ne plus être entendus par les pouvoirs publics. Des constats partagés Et il est vrai que le mouvement des Gilets jaunes s’appuie sur des faits objectifs. Pour la première fois depuis la Deuxième Guerre mondiale, le pouvoir d’achat a stagné sur une longue période de dix ans. Tandis que pour les Français vivant dans le monde rural et en périphérie des grandes villes, le sentiment d’abandon s’alimente dans l’absence ou le déclin des commerces et des services publics de proximité…

  • JAS 235

    7,00
    SOMMAIRE DU N° DE MARS 2019
    ACTUALITÉS POLITIQUES
    5 – Édito
    6 – Le mois du social
    10 – Socialement indiscret
    15 – Dossier – Désarroi des Français : le travail social à la rescousse
    20 – Fraternité – Développement durable
    22 – Invitée du mois – Christelle Dubos, Secrétaire d’état
    24 – Social sans frontières
    27 – Cahier spécial – Ruralité : en quête d’un nouveau souffle
    BONNES PRATIQUES
    36 – L’autonomie en actions – Zoom sur les actions collectives de prévention
    ACTUALITÉ DES MÉTIERS
    38 – Décryptage – Une formation hybride contre la radicalisation
    42 – Tribune – Meurtres conjugaux : en hausse ou en baisse ?
    46 – Les coups de cœur du Jas
    50 – Agenda
  • Prostitution : une loi dans la tourmente (Jas 234)

    3,00

    Il y avait foule pour entrer au Conseil constitutionnel le 22 janvier dernier. L’instance devait trancher une question pour le moins épineuse : faut-il censurer la loi du 13 avril 2016 qui punit les clients des prostituées ? Question épineuse, car sous la noble intention d’aider et protéger les travailleur(se)s du sexe, observateurs, médecins, politiques et associations aboutissent à des préconisations bien différentes.

    Quelle est la loi ?

    Cette nouvelle législation a entériné la pénalisation des clients avec une amende pouvant aller jusqu’à 1 500 euros, voire 3 750 euros en cas de récidive. Avant la loi, c’était les travailleuses du sexe (car il s’agit très majoritairement de femmes) qui étaient passibles de poursuites pour racolage. La loi a aussi initié le principe d’un accompagnement social des travailleuses du sexe dont un dispositif de parcours de sortie de la prostitution, entré en vigueur fin octobre 2016. Une loi que plébiscitent les Français selon un sondage Ipsos de janvier réalisé pour CAP-international (coalition pour l’abolition de la prostitution regroupant 28 associations dans 22 pays). L’enquête montre que 78 % des personnes interrogées estiment que c’est une bonne loi, 78% que la prostitution est une violence (80 % chez les femmes)….

     

     

  • Démographie en berne Roulez vieillesse ! (Jas 234)

    3,00

    “La France vieillit, et c’est tant mieux”, écrivions-nous il y a quelques années dans un dossier consacré aux personnes âgées. En effet, parmi les 66 993 000 habitants que compte notre pays depuis le 1er janvier 2019, selon les dernières données de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee)(1) les plus de 65 ans représentent désormais une personne sur cinq, alors qu’ils ne constituaient que 12,8 % de la population française en 1985. Pour leur part, les plus de 75 ans représentent près d’un habitant sur dix (9,3 %), proportion qui devrait atteindre 15 % de la population à l’horizon 2045. Cette évolution démographique s’explique notamment par une durée de vie des seniors qui a fortement progressé. Leur espérance de vie moyenne est aujourd’hui de 85,3 ans pour les femmes et de 79,4 ans pour les hommes. Au cours des 60 dernières années, les hommes comme les femmes ont gagné en moyenne 14 ans d’espérance de vie. Celle des Françaises en particulier figure parmi l’une des plus élevées de l’Union européenne ! Côté perspectives économique, le vieillissement de la population française semble pour le moins réjouir le milieu des entreprises de vente de biens et de prestations de services. Ces dernières voient en cette France grisonnante l’opportunité de développer de nouveaux marchés grâce à ce qu’il convient désormais d’appeler la Silver économie. Même BPI France, groupe d’investissement financé par l’état et la Caisse des Dépôts en matière de développement économique des territoires, n’hésite désormais plus à rappeler que 54 % des dépenses réalisées par les particuliers sont aujourd’hui effectuées par nos séniors…