Le 6 mai dernier, la Cour des Comptes publiait un rapport dans lequel était recommandée une grande prudence dans les fermetures des petites maternités (moins de 1000 naissances par an) et un traitement au cas par cas.
En effet, ces fermetures avaient été souhaitée en 2023 par l’Académie de médecine au motif que les structures n’étaient pas suffisamment outillées en périnatalité. La demande de l’Académie fait écho au triste constat d’une ré-augmentation de la mortalité infantile en France, avec une hausse des décès avant l’âge de 1 an de 14% entre 2012 et 2023.
Or, les facteurs de cette évolution sont multiples. Si le sous-équipement et parfois le sous-effectif des petites structures peuvent être à l’origine de certains de ces décès précoces, il serait injuste d’y voir leur cause unique, les autres facteurs étant les faiblesses du suivi de grossesse, du dépistage des risques, l’augmentation des pathologies maternelles etc.
Et certaines de ces petites maternités sont parfois des ressources précieuses dans des territoires géographiques vastes et très mal couverts.