L’heure est inlassablement à l’attente du côté des départements dont l’association nationale tenait son Congrès annuel du 7 au 9 novembre derniers à Rennes. En cause, l’insuffisance du fonds de stabilisation proposé par le Gouvernement, d’un montant de 115 millions d’euros, pour aider les départements à faire face au coût croissant des allocations individuelles de solidarité (AIS). « Un montant largement insuffisant quand le reste à charge pour les départements s’élève à 9 milliards d’euros », considère l’Assemblée des départements de France (ADF). Autre sujet de mécontentement, la faiblesse des aides financières proposées par l’Etat pour aider les départements confrontés à l’afflux d’arrivée des mineurs non accompagnés (MNA) depuis trois ans. Il est vrai qu’en ce domaine, les MNA devraient être 40 000 fin 2018, contre 25 000 en 2017. « Là aussi, le reste à charge est trop important », considère Dominique Bussereau, président de l’ADF. « L’Etat doit avoir conscience que l’accompagnement des Départements est au coeur du pacte social et républicain français », souligne-t-il.