Selon des chercheurs de l’Institut national d’études démographiques (INED), les familles monoparentales, qui représentent une famille sur cinq avec enfants en France, ont été particulièrement fragilisées par la crise sanitaire. Dans la majorité des situations, il s’agit de femmes seules avec leurs enfants, qui ont été confrontées à la fois à une perte de revenus, au problème de la garde des enfants, et à la fermeture des cantines scolaires. Difficultés d’autant plus lourdes que selon l’observatoire des inégalités, le taux de pauvreté s’élevait en 2017 à 18 % pour les familles monoparentales, contre 7 % pour les couples avec enfants. Autre donnée particulièrement cruciale en temps de confinement, selon l’INSEE, 23 % des familles monoparentales vivaient en 2018 dans des logements surpeuplés, contre 10 % des familles dites « traditionnelles ».