Inquiétude du côté des neufs pays signataires du Partenariat de Ouagadougou Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Togo). Ce partenariat, qui concerne quelque 110 millions d’habitants, consiste en un vaste planning familial destiné à informer sur la contraception et l’avortement. Problème, en rétablissant le “Global Gag Rule” [règle du bâillon,- ndlr], le président Donald Trump a interdit le financement par les États Unis de toutes les organisations internationales proposant des services d’avortement ou diffusant des informations à ce sujet. De quoi sérieusement menacer la poursuite des actions de l’USAID, l’agence américaine pour le développement, et du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) qui investissaient chaque année des centaines de millions de dollars pour financer ce programme.
Une bien mauvaise nouvelle à l’heure où l’Institut national d’études démographiques (Ined) prévoit le doublement de la population africaine à l’horizon 2050 et son quadruplement d’ici 2100, soit 3,6 milliards d’habitants.