C’est un coup de gueule à la tonalité antilibérale qu’a lancé Nicolas Hulot le 7 octobre à Paris : “Osons passer d’un modèle basé sur la compétition et la prédation à un modèle fondé sur la coopération !”. À quelques jours de l’ouverture de la COP 21, celui qui est aussi l’envoyé spécial pour la protection de la planète de François Hollande, a lancé une mobilisation d’envergure articulée autour d’un manifeste. Celui-ci liste 10 engagements à prendre individuellement mais surtout 12 propositions à destination des décideurs politiques : développer l’économie circulaire, supprimer les subventions aux énergies fossiles, instaurer une taxe carbone, intégrer la pollution au prix de vente, mettre en œuvre la taxe sur les transactions financières, etc. Les citoyens sont invités à appuyer cette pression sur les chefs d’État en signant une pétition sur www.fondation-nicolas-hulot.org. “Osons reconnaître que la lutte pour le climat conditionne l’avenir de notre monde et que les engagements actuels ne sont pas suffisants pour limiter le réchauffement à 2°C », claironne Nicolas Hulot. Osons espérer qu’il sera entendu.
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