Avec une démographie en berne, la France est confrontée chaque année un peu plus à la baisse
du nombre d’élèves scolarisés. Ce qui occasionne une révision des cartes scolaires avec des suppressions de postes. En milieu rural, les fermetures de classes deviennent un réel point d’angoisse pour les communes.
C’est le cas dans les Deux-Sèvres, qui a appris, avec la suppression de 26 postes d’enseignants, la fermeture de 36 classes de maternelle et d’élémentaire et la redistribution des élèves dans des classes multiniveaux. La complexité pour les instituteurs de faire face à des groupes de plus de 25 élèves comportant jusqu’à trois groupes de niveaux fait craindre aux parents une baisse de qualité, et aux élus, une baisse d’attractivité de leurs communes.
À l’heure d’une certaine désertification des services publics, les villages s’accrochent à leurs écoles comme le dernier rempart de la vitalité.