En décembre dernier a été lancée au sein du Conseil économique social et environnemental (Cese) une convention citoyenne sur la fin de vie, regroupant pour quatre mois 185 citoyens tirés au sort afin de discuter sur ce sujet « qui revêt à la fois de l’intime et du collectif » (présentation du Cese).
Lors de la séance du 17 au 19 février, les participants ont voté sur un certain nombre de questions. Parmi elles, l’aide à mourir (euthanasie ou suicide assisté) pour laquelle 75% des participants souhaiteraient que le cadre légal actuel soit assoupli. S’ils sont plus partagés sur les conditions de contrôle de cette aide (état médical de la personne, état psychologique, modalités du geste létal…), cette importante majorité souligne déjà l’inadéquation de nos réponses juridiques à ce sujet de société.
On attend donc avec impatience les conclusions finales, qui devraient paraître fin avril et qui nourriront certainement les débats parlementaires en vue d’une éventuelle loi d’ici la fin 2023.