Les ressortissants européens sont de plus en plus nombreux à chercher des investissements encourageant une économie verte. Mais une étude récente d’un groupe de médias européens, dont Le Monde, a permis de toucher du doigt une réalité peu reluisante. En effet, s’étant attelés à creuser ce qu’il y avait derrière ces fonds d’investissements particuliers, ils ont découvert que très majoritairement, ceux-ci finançaient toujours et de façon non anecdotique, de grosses sociétés d’énergies fossiles. Et cela bien confortablement masqués derrière des étiquette « propre », « durable », « vert »… Les fonds « super-verts » n’y échappent pas avec 46,3 % d’entre eux concernés par cette dérive. Cela malgré l’existence d’un article 9 du règlement européen concernant les investissements financiers obligeant les porteurs de portefeuilles à ne financer que des actifs durables. Cette enquête montre comme il est difficile pour le monde financier de s’affranchir des placements les plus rentables, et que dans ce monde la vertu n’est qu’un argument marketing comme un autre.