Durant la pandémie, le gouvernement avait créé 40 000 places supplémentaires, grâce à des résidences étudiantes ou des hôtels désertés de leurs publics habituels. Mais avec le retour à la normale, le projet de loi de finances présenté le 26 septembre dernier annonçait la suppression de 7 000 places d’hébergement d’urgence en 2022 et encore 7 000 à l’horizon 2023. Pourtant selon les associations du secteur, les 200 000 places actuellement existantes sont déjà insuffisantes. “De telles suppressions, à l’heure où la pauvreté explose, sont incompréhensibles”, a réagi le président de la Fédération des associations de la solidarité, Pascal Brice. Face aux réactions vives des associations, le gouvernement a donc finalement renoncé à ces suppressions. De quoi rassurer la Fondation Abbé Pierre par la voix de son porte-parole Christophe Robert qui s’est félicité de cette décision.