Dans un rapport récent, la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) attire l’attention des autorités sur les difficultés qu’elle rencontre pour atteindre son objectif : la transparence des relations entre l’administration et les lobbies. En effet, depuis la loi dite « Sapin 2 » du 9 décembre 2016, tous les lobbyistes doivent préciser leurs activités sur un registre public tenu par cette institution. Or, sur les 2300 représentants d’intérêts recensés par la HATVP, un tiers n’ont pas répondu aux exigences minimales de lisibilité de leur activité. Il reste qu’en 2020, le nombre d’actions de lobbying a doublé depuis trois ans, avec une très large prépondérance des actions en direction de l’administration des finances.