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Description
Face à l’augmentation considérable des signalements pour violences conjugales, Le Jas a voulu en comprendre les raisons et identifier les pistes souhaitables pour combattre cette tendance, quitte à s’inspirer d’exemples étrangers. C’était prévisible, le bilan des violences faites aux femmes durant le confinement, publié par la mission interministérielle pour la protection des femmes (Miprof) en juillet 2020, confirmait leur forte hausse entre le 16 mars et le 10 mai précédents. Le nombre d’appels au 3919 avait bondi. Chaque jour étaient enregistrés 800 appels, soit un pic record. La plateforme en a ainsi reçu 44 235 et déclenché une prise en charge pour 15 610 d’entre eux. Et parmi ces appels, ceux concernant les violences conjugales avaient triplé par rapport à 2019 sur la même période. Ce constat est d’autant plus préoccupant, qu’il sera aggravé durant le deuxième confinement. La plateforme gouvernementale arretonslesviolences.gouv.fr, lancée à l’automne 2018, a ainsi recensé 60 % de signalements de plus au deuxième semestre 2020 qu’à la même période en 2019. Il reste que ces chiffres doivent être interprétés avec prudence, car s’ils reflètent une augmentation de la violence ils reflètent aussi une amélioration de la détection des victimes.