Selon l’Insee, 8,5 % des ménages vivent en surnombre dans leur logement, soit 7,6 millions de personnes. Un chiffre en deçà de la réalité cependant selon la Fondation Abbé Pierre qui évalue à 9,5 % la proportion de ménages vivant à l’étroit, en prenant compte de la situation des étudiants vivant en collocation. Le phénomène ne concerne pas seulement les plus pauvres, mais aussi désormais quelque 939 700 personnes du parc locatif privé. Dans le parc social, près de 17 % de locataires sont en situation de surpeuplement, soit l’équivalent de 767 000 ménages. En Ile-de-France en particulier, près de 60 % des familles nombreuses sont concernées.